De la dialectique au paradoxe
« Le moyen est le suivant, qui utilise les meilleures ressources de l’intelligence, enfin réintroduite à sa place, par là : que l’on s’habitue à entendre dans toute proposition, que l’on perçoit, le contraire qu’elle enveloppe, et à raisonner sur les deux à la fois au lieu d’une seule. La succession dans le temps serait ainsi brisée, ou du moins grandement réduite pour le commencement, et une communication autre que dialectique serait possible.
De notre maître qu’il est
dans notre civilisation, demeurée primitive sous ce rapport, le langage
deviendrait notre serviteur. Il n’y a pas d’autre chemin vers la
divinité : nettoyer les âmes pour que les corps puissent
vivre à l’aise dans les limites de leur
infirmité » (Brice Parain, sur la dialectique)