SAMUEL SAADA, QUI PARS EN TERRE PROMISEToi qui,
SAMUEL SAADA, QUI PARS EN TERRE PROMISE
Toi qui, tel, avives
Le feu lourd de la mémoire
Tu souris à l'oubli
Aux flammes décimées
Oreille immense et vive
Qui descend dans le soir
Sur les rythmes établis
Des fleurs bienaimées
*
Il n'y a qu'une mer
Qu'un soleil en allé
Et qu'une orange amère
Parsemée en l'allée
Il n'y a qu'un seul coeur
Enorme et qui bat fort
Coeur rouge et vainqueur
De la vie, de la mort
*
Et toi, Sam as Saada
Tu vas bientôt partir
Ton bagout qui bada
S'éloigna en zéphyr
Pour toi croix et croissant
Se résorbent en l'étoile
Tout s'en va en croissant
Sur l'invisible toile
*
Tu veux voir l'inconnu
Ecouter l'indicible
Faire vibrer le ténu
Et chanter l'invisible
Car il n'y a pour toi
Qu'un seul monde qui danse
Et qu'une seule loi:
L'amour en flamboyance.